Les douze 240 A réelles du P.O. ont été obtenues aux ateliers de la compagnie à Tours, par reconstruction à partir de Pacific de la série 4500, selon les directives de l’ingénieur émérite. Pour moi c'est la plus belle loco des "Chapelon". Suite aux performances extraordinaires obtenues par ces machines, la SNCF fit construire la série des 240 P. Les 240 A, devenues inutiles à Brive après l'électrification sur Montauban en 1943, ont été mutées à Tours entre février et décembre 1945, où elles furent mises dans le roulement des 231 F et H, et utilisées jusqu'en 1947. Puis, stockées à Coutras début 1948, hélas pour ne plus être rallumées. Ainsi sacrifiées (tout comme leurs descendantes 240 P d'ailleurs), elles furent démolies entre le 1er janvier 1950 et le 1er janvier 1954...
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Je ne suis pas spécialement motivé pour faire un modèle de 240 P, bien que je donne toujours une livrée en époque SNCF à mes modèles. D’une part il a déjà été proposé par d’autres, d’autre part je trouve cette loco un peu "pataude", son "avant" et l'arrondi de la descente du tablier à l'arrière, esthétiquement je dis « bof »... Enfin, ce n'est qu'une question de goûts personnels. Mais la P.O., quelle allure ! Je remercie pour leurs envois ou prêts de photos et documents les amis Gaby Bachet, Jean Danielo, Jean-Michel Durieux, Stephane Gaychet, Laurent Quelet, Olivier Serreau et Guy Thevenin. Eric Seibel – février 2018 |
1 – Démontage complet du modèle de base |
2 et 3 – Suppression du dôme |
4 à 6 – Confection et pose de la rallonge à l’arrière du châssis |
7 à 9 – Après raccourcissement de 10 mm à l’arrière, renforcement du tablier par collage de bandes de maillechort (épaisseur 0. 4 mm) dessous. |
10 à 14 – Rallonge de la boîte à feu à l’arrière, et pose du compresseur Réf. pomp 01. |
15 – Découpe des passages de roues en bas de la devanture. |
16 – Une tige métallique est noyée dans du Sintofer. Elle servira de tenon pour être fixée à l’arrière de la boîte à feu. |
17 – Le timon d’attelage est reposé avec une vis de 1.6 mm comme pivot, de manière à ne pas gêner les roues de l’essieu ajouté. |
18 à 21 – Confection de l’abri en tôle de laiton épaisseur 0. 3 mm. |
22 – Une barre de tôle - percée de deux trous de 2 mm pour l’assemblage au tablier est soudée en bas des parois de l’abri. |
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25 à 27 – L’ensemble corps cylindrique/abri est fixé au tablier à l’arrière par les deux vis avec écrous en-dessous. La devanture peut être plaquée contre l’arrière de la boîte à feu, guidée par le tenon. Pas besoin de colle, et c’est démontable. Le plancher de l’abri est constitué d’un coupon de tôle striée (M.T. Réf. div 56 ou 57) formant plate-forme d’intercirculation avec le tender. |
28 – La devanture n’est pas repeinte en noir, car elle est très bien décorée et dans la pénombre de l’abri le marron ne sera pas choquant. |
29 – L’ensemble tablier/chaudière/abri reçoit les parties démontées du modèle d’origine, le dôme allongé collé à son nouvel emplacement. |
30 – La hauteur de la traverse avant est diminuée et la pente du tablier faite au Sintofer. La nouvelle porte de boîte à fumée (récup’ d’un modèle Jouef) est posée et reçoit ses apparaux (volant M.T. Réf. vol 05, supports de mains courantes Réf. div 97, support de fanal Réf. div 44, fers plats de fermeture…) |
31 - Des tôles sont découpées sur mesures et posées (contour sous la porte, tôle en pente devant la première), une plate-forme horizontale (pour vidange du fraisil) représentée ici par du micro-métal déployé, des supports de fanal de part et d’autre (Réf. div 69), et des fanaux à pétrole creux (Réf. fan 05). |
32 – Equipement de la traverse avant : tampons M.T. Réf. T 19, attelage factice Réf. att 01, ½ accouplement de frein Réf. att 02. |
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37 – Le tender n’est pas démonté, il est bien protégé au ruban adhésif pour ne pas marquer ses parois et qu’il ne rentre pas de copeaux dans la transmission. Serré (modérément !) dans l’étau de la fraiseuse, la partie plus haute (moitié avant) des parois est diminuée en hauteur et un fraisage longitudinal est pratiqué sur une demi-épaisseur côté intérieur. Ces encoches – d’une hauteur de 2 mm – servira à y coller des écrans en micro-métal déployé (Réf. gril 04) du plus bel effet. |
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40 – La partie réhausse (rectangulaire d’origine) de cette pièce est tronçonnée puis remplacée par celle ovale provenant d’un tender Rivarossi. Cette opération serait bien entendu inutile si on utilisait une Pacific Roco SNCF dotée d’un tender 37 A comme modèle d’origine. |
41 – A présent les écrans en micro-métal déployé peuvent être collés de part et d’autre de la réhausse de trémie. Leur contour est fait d’un fil maillechort dressé Diam. 0. 4 mm. |
42 – Loco et tender sont passés en peinture. |
43 – Pose des décalcomanies d’immatriculation. |
44 – Comme souvent sur les locos vapeur dans les premières années sous le régime SNCF, les 240 A du P.O. n’ont pas reçu de plaques moulées. Elles n’en ont même jamais reçu, puisqu’elles étaient vouées trop tôt à l’abandon…Les marquages sur les côtés de l’abri étaient donc « à la peinture ». |
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LE MODÈLE TERMINÉ |